« Buter les sexistes jusque dans les chiottes », voilà peut-être ce qu’aurait lâché Poutine s’il était député suédois de gauche. Pour en finir avec la différence sexuelle dans l’intimité des latrines, un projet de loi propose d’obliger ces messieurs à délivrer leur petite commission en position assise. Puisque les femmes ne peuvent uriner debout, les hommes devraient donc se l’interdire. CQFD. En Suède, championne de la similitude forcée l’égalité hommes-femmes, on ne badine pas avec ces choses-là.
Similitude forcée et genre malmöné
La négation de l’altérité des sexes y est d’ailleurs plus prononcée qu’ailleurs dans l’éducation des petites têtes (pour le coup certainement) blondes. Les innovations post-genre et unisexes y vont bon train. Récemment, une crèche a d’ailleurs choisi de bannir les pronoms « il » et « elle » (« han » et « hon ») pour les remplacer par un pronom neutre (« hen »).
Alors qu’il s’agit de forcer les deux sexes à être similaires, personne n’a semble-t-il suggéré à nos congénères ovariennes d’uriner levées. Une preuve supplémentaire que le nivellement homme-femme se fait décidément par le bas.
Sale temps pour Jacob Delafon
Des conséquences inattendues viendraient à poindre si une telle proposition devait être copiée en France. Impossible notamment de recaser la vieille blague juive de l’antisémite qui urine aux toilettes. Alors, avant qu’il ne soit trop tard, j’en profite ici pour la ressortir.
« Comment reconnait-on un antisémite qui fait pipi ? »
Réponse : il urine sur Jacob et pas sur Delafon ahahah !
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